Aimeriez-vous mieux être
punis ou récompensés?
La réponse semble évidente…
Préfériez-vous payer une taxe
sur vos émissions de GES ou participer à une activité qui vous encourage et
vous récompense pour chacun de vos gestes qui réduisent votre empreinte
écologique?
Encore une fois, la réponse
semble tout aussi évidente.
Pourtant, la principale
approche utilisée par les organisations qui militent pour la protection de
l’environnement repose encore sur la honte et la peur pour motiver les gens à
changer leurs comportements.
Il faut se rendre à
l’évidence, ces stratégies n’ont donné que très peu de résultats auprès du
grand public.
Bien que nos sociétés aient
fait certains progrès, il reste encore à convaincre la grande majorité de la
population que l’adoption immédiate de gestes proactifs pour protéger notre environnement
est dans son intérêt. Il n’y a qu’à
constater le rythme effréné de notre mode de consommation et la quantité de déchets
que nous produisons toujours pour se rendre à l’évidence qu’une nouvelle
stratégie s’impose.
Heureusement, il existe
plusieurs façons de surmonter les barrières et les freins aux comportements
écoresponsables. L’une d’elles, est l’utilisation du jeu comme outil pour donner un coup de pouce à notre motivation et
ainsi en faire plus pour l’environnement.
Chez nos voisins du Sud, on
nomme cette approche « gamification ». En Français, le mot approprié
serait; « ludification », c’est-à-dire l’application des mécaniques
propres aux jeux, notamment aux jeux vidéo, à diverses disciplines telles la
publicité, la commercialisation ou l'éducation, pour inciter de façon ludique
les utilisateurs à adopter un comportement souhaité.
À l’opposé de la punition et
du sentiment de honte, le jeu permet de rendre le geste vert amusant et
rémunérateur en terme de satisfaction personnelle. Les gens jouent à des jeux
parce qu’ils ressentent ce besoin fondamental d’être mis au défi, de faire
partie de la gang et d’être reconnu pour ses prouesses. La motivation, dans ce
cas-ci, est largement émotive.
En prenant la « quête d’un monde plus vert » sous cet angle, celle-ci peut être vue comme un jeu dans lequel les participants aspirent à créer un monde meilleur avec pour objectif de se sentir mieux dans leur peau et plus utiles.
Les participants de cette
quête nouveau genre devront relever d’audacieux défis, car celle-ci demande de
changer ses habitudes de vie. L’action devra absolument être sociale, car elle
implique toute la communauté. Et, elle permettra aux plus déterminés de se
démarquer, car elle créera aussi des leaders.
Le site de Recycle Bank est un excellent exemple
de ce type d’initiative qui vise les consommateurs.
Je vous invite aussi à
visiter le site Pratically Green,
une application développée par Susan Hunt Stevens
, qui vise à mettre au défi les employés à former des groupes qui s’engageront
à mesurer l’impact environnemental de leurs gestes verts au travail.
Le vendredi 28 septembre,
j’animerai un webinar d’une heure intitulé « Comprendre les freins auxcomportements d’achat écoresponsables ». Une occasion d’en apprendre
davantage sur ce parcours périlleux que l’écocitoyen en devenir doit traverser
pour arriver à ses fins.
Le vendredi 12 octobre,
j’animerai une suite à ce premier webinar en présentant les opportunités et les
tendances qui permettront aux entreprises et organisations de normaliser les comportements écoresponsables.
Il sera entre autres question de l’utilisation du jeu comme outils pour contrer les freins et les
barrières aux comportements écoresponsables.
Inscrivez-vous dès maintenant à ces deux rendez-vous virtuels en visitant la page Les Webinars & Formations.
Les Québécois et Québécoises
ont envie d’en faire davantage pour l’environnement - ne serait-ce que pour
leur bien-être personnel et celui de leurs familles. Mais, les gens ne veulent
pas avoir l’impression de se faire « tordre un bras » pour changer
leurs habitudes de vie. Le jeu permet de rendre notre contribution pour la
protection de l’environnement plus accessible, plus amusante et plus
gratifiante. En plus, le jeu permet d’engager chacun de nous dans un mouvement
collectif.
Les gens ont envie de se
sentir parties prenantes d’une communauté. Ce sera donc par la participation de
ses amis, de ses collègues et de ses voisins que chacun trouvera la motivation à
« jouer » le jeu du développement durable et à s’amuser aussi.
Liens intéressants:
Un présentation de Gabe
Zichermann, auteur des livres Gamification
by Design et Game-Based Marketing
qui discute des meilleurs moyens d’utiliser le jeu comme outils stratégique
pour les objectifs de RSE.
Article de Ashok Kamal intitulé “Gamifying Sustainability: The CarrotBeats the Stick”
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