jeudi 28 mars 2013

Environnement et Matérialisme – Ennemis ou Alliés?

Une toute nouvelle étude réalisée par BBMG, GlobeScan et SustainAbility a démontré qu’une majorité de consommateurs cherchent à réconcilier leurs envies de magasinage avec celles de protéger l’environnement et d’être responsable vis-à-vis leur communauté.

Les gens ont donc envie de se procurer des biens de consommation tout en étant plus écoresponsables.

Cependant, le concept même de «consommation durable» peut sembler contradictoire.

On retrouve dans son concept une tension ou un conflit entraîné par :

A)    les impacts du développement de chaque produit, de leur diffusion, de leur utilisation et de leur élimination, d'une part;
B)    la pression du marché pour accroître de plus en plus le volume des ventes de ces produits, de l'autre.

Est-ce que l'achat d'un plus grand nombre de produits durables pourra réellement faire la différence, ou la solution fondamentale n’est-elle pas de consommer moins?

C'est une énigme que doivent se poser de nombreux consommateurs qui aspirent à avoir un comportement d'achat plus responsable.

Alors, la consommation durable a-t-elle un avenir?

Est-il possible de réconcilier nos envies de magasinage avec la nécessité de protéger notre environnement?

Les données de l’étude Rethinking Consumption: Consumers and the Future of Sustainability suggèrent que les tendances vers une consommation durable sont surtout susceptibles d'être influencés par les consommateurs des marchés émergents et ceux qu’on appelle les « Aspirationals ». Ce sont deux marchés qui se recoupent et qui ont tout le potentiel de surmonter les obstacles et de relever les défis qui ont été expérimentés sur les marchés plus développés.


Plus que tout autre segment identifié dans l’étude, les « Aspirationals » se soucient des tendances et de leur apparence (65%), de leur statut social (52%), et considèrent le magasinage comme une source de bonheur (70%). Pourtant, ils sont aussi parmi les plus susceptibles de croire que nous avons besoin de «consommer beaucoup moins et d'améliorer l'environnement pour les générations futures» (73%).

Les « Aspirationals » est le segment qui a le meilleur potentiel de faire progresser la consommation durable, non seulement en raison de sa taille globale (et sa présence dans les marchés émergents), mais aussi parce que ce sont des consommateurs qui veulent honnêtement faire des achats intelligents et durables.

Par contre, leur matérialisme pose réellement un défi en raison du volume croissant de production que leur rythme et leurs besoins de consommation imposent.

La clé du succès pour permettre au segment des « Aspirationals » de tendre vers un mode de consommation plus durable devra passer par une redéfinition des mesures de la satisfaction et par la création de nouveaux modèles d'affaires qui permettront d’accroître la valeur perçue d’un produit tout en limitant son impact. Les modèlesd’affaires tirés de l’économie du partage représentent une piste prometteuse.

Les principaux obstacles à l'action pour le segment des « Aspirationals » sont :
A)    le manque de connaissances à propos des avantages concrets des produits durables
B)    le manque de confiance qu’ils ont dans les revendications vertes des entreprises

Ce segment aspire à être connecté de façon authentique avec les marques et les gens qui les adoptent. Les entreprises qui souhaitent pleinement bénéficier du potentiel de ce segment devraient envisager des initiatives de « branding social » plutôt que de miser sur des stratégies de promotion traditionnelles et un mode de communication à sens unique pour surmonter leurs problèmes de crédibilité.

La semaine prochaine, dans mon prochain article intitulé « Les « Aspirationals » seront-ils la clé d’un mode de consommation plus écoresponsable? », j’approfondirai les éléments et les tendances qui caractérisent ce segment des « Aspirationals » dont :

-      La recherche de style et de statut
-      Leurs valeurs environnementales
-      Leur désir d’appartenir à une communauté
-      Leurs qualités de leaders et d’influenceurs
-      Leur intérêt à trouver des solutions aux défis environnementaux

La semaine suivante, je partagerai avec vous une série de pistes et d’astuces pour communiquer efficacement votre engagement pour l’environnement à ce segment.

Assurez-vous de recevoir par courriel les deux prochains articles en vous inscrivant à l’Infolettre Mon Plan Marketing Vert pour être certain de ne pas manquer cette opportunité.


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Nouveau webinaire SYNAPSE: 
Comment éviter le « greenwashing »?






Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les médias parlent autant de « greenwashing » lorsqu’il est question de Marketing Vert?

Les clients qui sont sensibles à la cause environnementale sont aussi des clients qui souhaitent être informés. Les consommateurs exigent des produits plus durables et davantage d’information au sujet de ces produits afin de prendre des décisions d’achat éclairées qui sont meilleures pour l’environnement, pour la société et pour leur santé.

Plusieurs entreprises ont donc profité de l’intérêt grandissant des consommateurs pour les produits et services verts pour lancer des campagnes promotionnelles où la couleur verte est à l’honneur, mais où l’engagement pour la préservation de l’environnement n’est pas évident.

Ces entreprises ont vu, dans le mouvement vert, une occasion d’affaires, mais elles ne se sont pas engagées dans une réflexion sérieuse afin de mesurer l’impact réel de leurs produits ou services sur l’environnement.

Heureusement, les consommateurs ne sont pas dupes et il existe plusieurs organismes indépendants qui surveillent les messages publicitaires des entreprises qui font du « greenwashing ».

Malheureusement, ces entreprises fautives ont entraîné une vague de scepticisme chez plusieurs consommateurs à propos des vertus écologiques des produits et services verts. L’avalanche de logos verts et d’images de la nature associée à toutes sortes de produits et services a rendu méfiants les consommateurs.

Finalement, ce sont les entreprises écoresponsables qui prennent au sérieux leur engagement pour le développement durable et, surtout, notre propre environnement qui en payent le prix.

Le mardi 2 avril à 13h, j’animerai un webinaire qui aura pour objectif de démystifier comment appliquer une démarche de développement durable à la communication, à l’information et au marketing. Ce sera l’occasion pour vous de mieux comprendre les enjeux de la communication responsable afin d’éviter le « greenwashing ».

Vous apprendrez entre autres :

-      Qu’est-ce que l’écocommunication ?
-      Qu’est-ce que le greenwashing et qui le contrôle?
-      Quelles sont les règles concernant les déclarations environnementales?
-      Comment se retrouver à travers la multitude d’étiquetages et d’écolabels?
-      Quelles sont les obligations de transparence et de rendre des comptes des entreprises et des organisations?

Les webinaires SYNAPSE sont présentés par la Chaire de recherche en éco-conseil de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) pour faciliter le transfert de connaissances entre les chercheurs et les professionnels  de développement durable sur le terrain; une bonne façon de se tenir aux faits des nouvelles applications du DD tout en évitant les déplacements.

Pour vous inscrire, cliquer ici

Le webinaire «Comment éviter le « greenwashing »? » sera diffusé en direct le 2 avril  2013, de 13 heures à 14h15.

Vous désirez visionner les webinaires SYNAPSE de la saison 2011-2012 en différé, vous souhaitez présenter un webinaire à la communauté SYNAPSE, ou avez des questions, prière de contacter :
Josée Vermette



P.-S. :
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