Aimeriez-vous mieux être
punis ou récompensés?
La réponse semble évidente…
Préfériez-vous payer une taxe
sur vos émissions de GES ou participer à une activité qui vous encourage et
vous récompense pour chacun de vos gestes qui réduisent votre empreinte
écologique?
Encore une fois, la réponse
semble tout aussi évidente.
Pourtant, la principale
approche utilisée par les organisations qui militent pour la protection de
l’environnement repose encore sur la honte et la peur pour motiver les gens à
changer leurs comportements.
Il faut se rendre à
l’évidence, ces stratégies n’ont donné que très peu de résultats auprès du
grand public.
Bien que nos sociétés aient
fait certains progrès, il reste encore à convaincre la grande majorité de la
population que l’adoption immédiate de gestes proactifs pour protéger notre environnement
est dans son intérêt. Il n’y a qu’à
constater le rythme effréné de notre mode de consommation et la quantité de déchets
que nous produisons toujours pour se rendre à l’évidence qu’une nouvelle
stratégie s’impose.
Heureusement, il existe
plusieurs façons de surmonter les barrières et les freins aux comportements
écoresponsables. L’une d’elles, est l’utilisation du jeu comme outil pour donner un coup de pouce à notre motivation et
ainsi en faire plus pour l’environnement.
Chez nos voisins du Sud, on
nomme cette approche « gamification ». En Français, le mot approprié
serait; « ludification », c’est-à-dire l’application des mécaniques
propres aux jeux, notamment aux jeux vidéo, à diverses disciplines telles la
publicité, la commercialisation ou l'éducation, pour inciter de façon ludique
les utilisateurs à adopter un comportement souhaité.
À l’opposé de la punition et
du sentiment de honte, le jeu permet de rendre le geste vert amusant et
rémunérateur en terme de satisfaction personnelle. Les gens jouent à des jeux
parce qu’ils ressentent ce besoin fondamental d’être mis au défi, de faire
partie de la gang et d’être reconnu pour ses prouesses. La motivation, dans ce
cas-ci, est largement émotive.