Il y un peu plus d’un an, ma
femme et moi avons choisi de relever le défi de la construction écologique. Nous
avons entrepris de faire construire une maison à Cowansville pour laquelle nous
visons à obtenir la certification LEED Platine en construction résidentielle.
Lorsque le projet de
construire une maison a commencé à murir dans nos têtes, on ne se considérait pas
comme de grands écologistes militants. Nous avions tout simplement la
préoccupation du « respect de l'environnement » et il nous semblait
important d'être cohérents à ce sujet pour des choix aussi grands.
Nous souhaitions avoir une
vision à long terme pour notre famille et prendre en considération l'impact de
nos choix sur la société et l'environnement. Nos recherches ont donc continué
en ce sens.
Bref, en quelques mois, nous
sommes rapidement devenus grâce à Internet, plusieurs livres et magazines,
plutôt bien informés sur le sujet de la construction écologique. Nous avons
suivi des formations en écoconstruction, ce qui a confirmé notre décision et
nous a aidées à nous sentir confiants et outillés pour nous lancer dans un tel
projet, dans un domaine où nous avions, au départ, des connaissances presque
nulles.
Notre projet et nos
exigences ont aussi pris de l'ampleur parce que... tant qu'à le faire, allons
jusqu'au bout!
Les gens autour de nous, surtout
nos familles et nos amis, ont commencé à s’intéresser et à entendre parler de
nos projets. Bien sûr, nous avons reçu plusieurs mots d’encouragement et de
félicitations, mais ce que nous avons surtout ressenti c’est de l’incompréhension.
Pourquoi se donner autant de
peine pour construire une maison?
À quoi ça va vous servir?
Un projet comme ça ce n’est
pas pour vous, vous n’êtes pas assez riche!
Les questions et les regards
ahuris des gens nous donnaient l’impression d’être des extraterrestres. Des
gens venus d’un autre monde qui ne comprennent pas que les projets écolos c’est
pour les hippies et les éco chic branchés et fortunés.
Nous avons même eu droit à
quelques moqueries.
Pourquoi donc, au-delà du simple
remplissage de son bac vert, l’adoption de comportements plus écoresponsables
demeure un rêve utopique réservé à une élite d’illuminés.
L’expérience que ma femme et
moi avons vécue dans le cadre de notre projet de maison reflète deux constats
bien réels qui méritent l’attention de tous ceux et celles qui souhaitent
profiter de l’énorme potentiel que représente le marché des produits et
services durables.
1- Ce n’est pas facile d’être vert (trop dispendieux,
trop compliqué, pas amusant)
2- Les comportements pro-environnementaux ne sont pas encore
considérés comme normaux dans nos sociétés.
Ce qu’on peut constater, c’est
que les efforts des dernières années ont permis de convaincre une importante
proportion de la population nord-américaine de l’importance d’adopter des
comportements , des actions et des achats plus respectueux de l’environnement.
Mais, en contrepartie, les gouvernements, les entreprises et les organisations
pro-environnement ont été incables de traduire ses intentions en actions
concrètes et en habitudes d’achat chez une majorité de consommateurs.
Pour 82% de la population
qui se dit en faveur de l’importance d’adopter des comportements
pro-environnementaux, seulement 30% le font assidument par des gestes et des choix de
consommation . Il y existe donc un écart de 50%. Un marché énorme qui ne demande
qu’à être conquis.
Le défi est donc de trouver « Comment combler cet écart? »
Jusqu’à présent, des efforts
disproportionnés ont surtout été mis à vouloir changer les croyances, les
valeurs et les attitudes des consommateurs.
Les gens ont été bombardés
de messages alarmistes accompagnés de statistiques et de gros chiffres capables
de démotiver les plus militants.
L’accent devrait plutôt être
mis sur le changement des comportements.
Il est temps de prendre en
considération une vérité toute simple à propos de la nature humaine : Les
gens veulent se fondre dans la masse et se sentir normaux.
Il faut que les
comportements verts et durables deviennent normaux.
Il faut s’attaquer aux
barrières qui rendent ses comportements anormaux et marginalisants pour ceux qui
les adoptent.
Si nous voulons que ses
comportements s’étendent à la masse, il faut alors les traiter comme des idées
des masses et utiliser des moyens de communication de masse et non des idées
s’adressant à des élites et des niches spécifiques de consommateurs.
« Si vous croyez que votre produit
peut faire une différence et améliorer le sort de notre environnement, alors
c’est votre devoir de le rendre accessible au plus large public possible »
« Ce n’est plus le temps de
réserver vos produits pour une niche de consommateurs, mais de les rendre grand
public »
À partir du jeudi 8 mars, je publierai sur ce blogue 3 articles, un par semaine, dans lesquels je présenterai les
astuces et les pistes de solutions qui permettront aux entreprises de combler
cet écart, le « Green Gap », en révélant les grandes lignes des
résultats d’une étude internationale réalisée par la firme Ogilvy & Mather.
Vous apprendrez:
- Qui est vert et qui ne l'est pas?
- Qu'est-ce qui différencie ceux qui agissent concrètement de ceux qui en ont l'intention et de ceux qui sont septiques?
- Pourquoi cet écart existe-t-il?
- Quels sont les secrets pour combler cet écart?
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À bientôt!
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